Développement humain, réduction de la pauvreté, sécurité des moyens de subsistance, gestion des risques de catastrophe, gestion des écosystèmes, aménagement des territoires... Tels sont pour le Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) les grands axes de travail qui doivent être développés pour que l'Humanité puisse devenir moins vulnérables aux changements climatiques.

A l'approche de la 21ème Conférence des parties de Convention-cadre des Nations-Unis sur les changements climatiques (COP21), qui réunira en décembre à Paris, plusieurs dizaines de milliers de personnes avec l'ambition de trouver un accord universel permettant de limiter le réchauffement global à +2°C depuis l'époque préindustrielle, petit retour sur les besoins que font apparaître les risques relatifs au changement climatique, selon le GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat :

1- En termes d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.

2- En termes de réduction de la vulnérabilité et de l’exposition au réchauffement global.

3- En termes d’adaptation aux changements climatiques.

Voici les possibilités énumérées par les scientifiques concernant la réduction de la vulnérabilité et de l’exposition aux changements climatiques.

- Développement humain : meilleur accès à l’éducation, à l’alimentation, aux services de santé, à l’énergie, aux structures de logement et d'habitat sûrs et aux structures de soutien social. Réduction de l’inégalité et de la marginalisation.

- Réduction de la pauvreté : meilleur contrôle et accès aux ressources locales ; révision du foncier ; réseaux de sécurité sociale et de protection sociale ; régimes d’assurance.

- Sécurité des moyens de subsistance : diversification des revenus, des capitaux et des moyens de subsistance ; infrastructures améliorées ; accès à la technologie et aux lieux (instances) de décision ; changement des pratiques culturales, d’élevage et d’aquaculture ; mise à profit des réseaux sociaux.

- Gestion des risques de catastrophe : systèmes d’alerte précoce ; zonage des risques et de la vulnérabilité ; diversifier les ressources en eau ; drainage amélioré ; abris contre les cyclones et les inondations ; révision des normes de pratiques de construction ; gestion des tempêtes et des eaux d'évacuation ; amélioration des transports et des infrastructures routières.

- Gestion des écosystèmes : préservation des zones humides et des espaces verts urbains ; boisement du littoral ; gestion des réservoirs et des zones de partage des eaux; réduction des facteurs de stress sur les écosystèmes et de fragmentation des habitats ; maintien de la diversité génétique ; intervention sur les perturbations écologiques ; gestion communautaire des ressources naturelles.

- Aménagement de l’espace et du territoire : mise à disposition de logements, d’infrastructures et de services adéquats ; gestion du développement dans les zones sujettes aux inondations et à d’autres risques élevés ; programmes de modernisation urbaine ; réglementation de zonage ; mise en place de servitudes et zones protégées.

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