Comprendre que le capitalisme détruit la planète, c'est une chose. Voir comment le pétrole et la finance font, c'en est une autre. C'est ce que montre le livre enquête "Le pique-nique des vautours" du journaliste détective américain, Greg Palast.

Solution “miracle”, vies “numériques”, société “débranchée”, monde de pénuries... Ce sont les quatre scénarios qu’échafaude, dans son livre Post Petroleum, le sociologue et théoricien britannique John Urry concernant les conséquences sur nos mobilités d’une raréfaction du pétrole dans le futur proche. Les deux dernières options s’avèrent les plus envisageables, avec soit des vies bien plus “locales” soit un monde à la Mad Max 2.

Les guerres du climat, c'est l'essai magistral d'un psychosociologue, Harald Welzer, concernant les effets du changement climatique sur la violence de notre monde. Pour Welzer, en plus du changement radical de notre environnement, c'est bien les valeurs et la conception de la liberté issues du siècle des Lumières qui sont en jeu.

Le réseau des Villes en transition propose un guide des initiatives pour renforcer la résilience des communautés qui le souhaitent: communes, quartiers... Traduction de l'édition anglaise de Rob Hopkins et détaillant tous les conseils pratiques ainsi que les étapes nécessaires au processus de transition à l'échelle d'une communauté, ce Manuel de transition (de la dépendance au pétrole à la résilience locale) est en particulier disponible auprès de l'association Sortir du Pétrole.

Et si au lieu de poursuivre notre course à la croissance exponentielle de notre population et de notre capital, nous développions l'utilisation de l'inspiration, du travail en réseau, de l'honnêteté, de l'apprentissage et de l'amour. Utopie? Non, pour l'équipe des scientifiques de Dennis Meadows, il s'agit de l'alternative à l'effondrement de nos sociétés .

Autant nous nous indignons unanimement de l’infamie de l’esclavage humain, autant nous finirons par nous indigner des affres de l’exploitation et de la consommation des pétrole, charbon, gaz… C’est le message d’un historien : Jean-François Mouhot.

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